Congrès européen 2009 de la pastorale des vocations

Benoit XVI et Paule Zellitch

La rencontre de l’European Vocations Service, réunion des Services nationaux des vocations (EVS) organe du Conseil des conférences épiscopales d’Europe a eu lieu à Rome du 2 au 5 juillet 2009. 22 églises nationales étaient représentées.

Citons, quelques uns des intervenants de ces journées : le professeur Rosanna Virgili, (bibliste), Instituto teologico marchigiano, Université pontificale du Latran, du professeur Paul M. Zulehner, (théologie pastorale) de la Faculté théologique de Vienne, et enfin du Père Amedeo Cencini, (psychologue et formateur). Monseigneur Italo Castelani, archevêque de Lucques a proposé une synthèse de la pastorale des vocations de l’Eglise italienne.

Audience pontificale

Benoit XVI Congres 2009

Le Pape Benoît XVI a reçu l’ensemble de l’EVS en audience privée. Il a rappelé que « l’attention aux vocations est, dans chaque diocèse, une véritable priorité pastorale ». Elle « revêt plus de valeur encore en cette année sacerdotale qui vient de commencer »

Le Saint Père a rappelé que seul le Seigneur sème dans le cœur de l’homme « […] ce n’est qu’après que la Parole de Dieu ait été abondamment semée qu’il est possible d’aller sur les chemins de l’accompagnement et de l’éducation, de la formation et du discernement » […] « En effet la Parole de Dieu opère par Elle-même et efficacement, ce qu’Elle dit et ce qu’Elle désire ».

 

Election du nouveau Conseil

Coordinateurs EVS

Au cours du Congrès le nouveau Conseil, qui travaillera avec Monseigneur Polak a été élu pour une durée de trois ans par l’ensemble des directeurs nationaux. Le Père Jorge Madureira, directeur du CNV de Portugal, devient coordinateur de l’EVS.

Les deux vice-coordinateurs sont : le Père Marek Dziewecki, directeur du CNV de Pologne et Paule Zellitch, SNV de France, membre de l’équipe pastorale et rédactrice en chef de la revue Eglise et vocations).

Toute vocation est le fruit d’une vocation « primordiale »

R Virgili

Pour R. Virgili, toute vocation est le fruit d’une vocation « primordiale » où Dieu entendant la voix de l’humanité qui criait vers Lui, a librement décidé de s’engager -dans l’histoire du peuple d’Israël.

L’incarnation du Verbe, a-t-elle ajouté, est pour Dieu un « contre-exode », depuis la Terre Promise. Il est sorti, Il s’est dépouillé pour entrer dans l’« Égypte » de l’humanité, la plus défavorisée et marginalisée, celle-là même où le Fils de Dieu cherchera et appellera ses premiers collaborateurs.

« Dès lors, toute vocation chrétienne n’est rien d’autre que la participation à ce libre choix de Dieu : être aux côtés de l’humanité qui crie, et à laquelle il répond par la parole de l’Évangile » Ainsi l’Église de notre temps, comme Jésus et l’Église primitive qui ont dû dépasser les modèles et les structures établies par l’Ancien Testament, est appelée à dépasser sans crainte les modèles et les structures qui l’empêchent d’être proche de l’humanité qui crie, en lui portant la parole de l’Évangile.

La situation de l’Église en Europe occidentale

P M Zulehner

P M. Zulehner a dressé un état de la situation de l’Église en Europe occidentale, constatant « à la fois le vieillissement progressif de sa population et la perte de sa capacité à être un modèle attrayant pour les jeunes Européens ».

Il a souligné « la nécessité de recommencer à présenter de grands horizons susceptibles d’aider les hommes d’aujourd’hui, et en particulier les jeunes, à trouver un chemin à suivre, et de l’autre la nécessité de réfléchir à de nouvelles façons de vivre le service ministériel de l’Église et l’évangélisation du monde ».

« La proposition vocationnelle suscite l’expérience de la foi »

P Amedeo Cencini

P. Amedeo Cencini a souligné que « la pastorale vocationnelle s’identifie avec la première annonce de la foi » ; qu’ « elle fait partie intégrante du kerygma », et qu’ « il n’existe pas de proposition de foi qui ne se traduise par l’exigence d’une proposition personnelle et caractérisée du point de vue vocationnel ».

« Nous ne sommes plus dans la situation où la proposition vocationnelle tombait sur un terrain déjà débroussaillé, dans un contexte social qui soutenait l’expérience de foi ». Il a ajouté qu’« Aujourd’hui il arrive très souvent que la proposition vocationnelle suscite l’expérience de la foi, et cette démarche, bien qu’opposée à la tradition séculaire qui nous précède, n’est pas étrangère à la dynamique de la proposition de foi ». Il est nécessaire de rétablir le lien étroit qui articulait autrefois la formation continue à l’animation vocationnelle ; ces deux réalités qui se soutiennent mutuellement, dépendent étroitement l’une de l’autre.

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