Bilan Terre Sainte 2014
Plans B alternatifs proposés par les groupes Terre Sainte 2014
Après l’annulation du pèlerinage en Terre Sainte, la presque totalité des groupes ont mis en place un plan B. Dix ont arpentés les chemins de Saint Jacques de Compostelle, Cinq ont fait escale à Taizé, tandis que d’autres ont randonné en montagne au rythme de la bible et de la prière. D’autres encore sont partis à Rome, Assise ou Ephèse et certains ont marché vers le Mont Saint Michel ou encore ont rejoint des initiatives de leur diocèse déjà en place comme Holybeach ou le festival d’Hautecombe. Tous ont eu à cœur de placer leur démarche sous le signe de la prière pour la paix.
Sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle :
Diocèse de Lille/Arras
Diocèse de Bayonne
Diocèse d’Aix et Arles
Diocèse Besançon
Diocèses de Limoges, Bourges et La Rochelle
Diocèses de Nantes
Diocèses de Beauvais, Noyon, Senlis
Diocèse de Nice
Communauté de l’Emmanuel
Chrétiens en Grandes Ecoles/ Réseau Jeune Ignatien
Diocèse d’Autun
Taizé
Diocèse de Tours
Diocèse de Bordeaux
Diocèse de Chalons en Champagne
Diocèse de Cambrai
Diocèse d’Evry – Corbeil – Essonnes
Divers pèlerinages et temps de retraite
- Groupe de Paris Cort&Passy : pèlerinage à Rome
- Diocèse de Lyon : pèlerinage Rome-Assise
- Dominicains de Toulouse : un pèlerinage pour la paix, dans la tradition médiévale, du Puy à Brioude
- Diocèse de Saint Etienne : pèlerinage de paix a Ephèse, Izmir et Istanbul en Turquie
- Diocèse de Fréjus-Toulon : pèlerinage-Retraite dans la fraternité Eucharistein à Epinassey en Suisse via l’abbaye d’Aiguebelle (Drôme), Chateauneuf de Galaure et N-D du Laus.Diocèse de Strasbourg : Val de consolation en Franche ComtéDiocèse d’Orléans : monastère de la Pierre qui Vire Diocèse de Pontoise : pèlerinage au Mont Saint Michel.
- Diocèse de Quimper St Brieuc : Week-end au sanctuaire de Notre Dame de Rumengol
Bible et montagne
Diocèse de Cambrai
Diocèse de Toulouse
Diocèse de Dijon
Diocèse de Grenoble
Diocèse de Versailles
Groupe Notre Dame de Vie
Autres initiatives diverses
- Diocèse de Nanterre : Holybeach
- Diocèse de Nancy : croisière voile et prière
- Groupe du chemin neuf : préparation du Festival d’Hautecombe
- Diocèse de Marseille : messe dans la paroisse melkite de Marseille
Voici quelques échos des fruits qu’ont portés ces plans B chez les uns et les autres :
« Nous avons fait un week-end de retraite au sanctuaire de Notre-Dame de Rumengol. On est arrivé avec l’idée de ne pas repartir en Terre sainte. Dans l’Eglise du sanctuaire, il y avait une représentation d’Abraham prêt à sacrifier son fils unique… Eh bien nous, on était dans cette même attitude, prêts à sacrifier notre pèlerinage… Le samedi, nous avons pris le temps d’échanger sur notre déception…
Progressivement, au fil des échanges et de la prière du week-end, nous nous sommes dits que ce que nous avions vécu n’était pas une fin mais un début… Et de manière consensuelle, dans une grande liberté, nous avons décidé que nous reportions le pèlerinage en Terre Sainte à Noël prochain. Pour moi, c’est une décision inspirée par la prière. On repart avec une acuité toute particulière à ce que vivent les personnes qu’on rencontrera sur place, une autre attention à cette terre sainte, à tout ce qu’elle signifie… »
Armelle le Port, déléguée du diocèse de Quimper&Léon et Saint Brieuc
« Nous sommes allés à la messe dans la paroisse melkite de Marseille Saint Nicolas de Myre le 27 juillet, jour où nous devions être accueilli par une communauté melkite en Terre Sainte. Ce fut un beau moment de communion avec nos frères d’Orient. »
Frère Timothée Lagabrielle, délégué pour le diocèse de Marseille
« Avant de nous rendre à Taizé, le week-end du 26 et 27 juillet, week-end de prière national pour la paix au Moyen-Orient, nous sommes allés au carmel de Mazille, dit le Carmel de la paix car sa vocation est le silence et le dialogue œcuménique et interreligieux. Nous y avons vécu une vigile de prière avec des interventions d’un imam, d’un rabbin, d’un prêtre orthodoxe et d’un pasteur protestant. Puis nous avons fait une marche de nuit au flambeau avant de gagner Taizé pour 1 semaine. Nous avons pris conscience que même si nous n’avions pas pu aller en Terre sainte, Dieu nous visitait aussi chez nous. La petite colline de Taizé peut aussi être une Terre sainte ! A Taizé, nous avons eu la surprise de rencontrer Marie, une étudiante qui a effectué un temps de volontariat à l’orphelinat de Bethléem que nous devions justement visiter en Terre sainte et dont nous devions avoir le témoignage de sa responsable, Sœur Elisabeth Noirot. A Taizé, nous avons aussi pleinement vécu la communion dans la diversité avec les 70 nationalités présentes, nous avons aussi beaucoup médité la culture de la paix, notamment avec une intervention de frère Aloïs. »
Jean-Emmanuel Garreau, prêtre du diocèse de Tours
Après avoir eu la confirmation que le pèlerinage national des étudiant en terre sainte était annulé, certains d’entre nous se sommes dit qu’il fallait réfléchir à un plan B. Nous avons donc mûrement réfléchit, chacun a apporté ses idées et nous avons finit par décider que nous allions partir sur les chemins de Compostelle. Après cela nous avons réfléchit aux différentes choses pratiques pour l’organisation de « notre pélé » dont le lieu de départ et les différentes étapes. On est donc partis avec un groupe de 6 personnes.
La première journée nous a fait découvrir la belle ville du Puy en Velay et son sanctuaire. Visites diverses et veillée aux flambeaux à la vierge a rythmé notre journée. Le lendemain après une belle messe des pèlerins, nous nous sommes mit en route par une belle matinée ensoleillée. Tout au long du parcours de très beaux paysages, de petits villages et églises pittoresques bordaient le chemin ce qui rendait la marche très agréable et cela nous motivait grandement.
Hasard ou pas, nous avons rencontré le groupe des grandes écoles de Paris (CGE) qui devait lui aussi partir en terre sainte et avons donc passé à leurs côtés de très bon moments chaleureux. La chose vraiment sympathique était de recroiser plusieurs fois les mêmes pèlerins qui étaient partit en même temps que nous du Puy.
Pour finir je vais dire qu’une fois que l’on a commencé à marcher sur les chemins de Compostelle, on se sent porté par toute la spiritualité de ces chemins et on se dit que l’on doit finir coûte que coûte. Ce fût un périple remplit d’émotions et de sensations ; à 6 nous avons vécus de très bons moments. Bref je recommande à tout le monde !!!
Marc, pour les diocèses de Beauvais Noyon Senlis
« Nous avons passé 10 jours magnifiques dans les Alpes suivi d’un passage à Taizé. Tout au long de ce camp, Dieu s’est révélé présent en chacune de nos vies mais aussi par sa providence (la rencontre avec Maurice à Le Châtel qui nous a transmis sa passion pour sa région, le groupe de pèlerins du diocèse de Tours à Taizé qui devait également partir en Terre Sainte ; celui des scouts libanais avec lesquels nous avons vécu un très beau temps d’échanges). Nous sommes uniques à ses yeux et il fait de nous des merveilles. Personnellement, j’ai senti que je devais davantage approfondir ma relation avec Lui, bâtir toute ma vie sur Lui et lui faire davantage confiance. Jésus nous attend patient, devant la porte de notre cœur. « Voici que je me tiens à la porte et je frappe ».
Adrien du diocèse de Cambrai
« J’ai pu être témoin des merveilles que le Seigneur fait dans le cœur des jeunes : combien ils ont été touchés par les souffrances des chrétiens d’Orient, plus que par l’annulation d’un voyage qu’ils préparaient depuis des mois ; combien ils ont à cœur de prier pour la paix, et combien ils désirent être des instruments de cette paix. »
François, prêtre du diocèse de Cambrai
« Inscrite, sur le chemin de Saint Jacques, je suis partie dans la confiance et l’abandon. J’apprends ainsi à vivre de la providence, à accueillir ce que le Seigneur me donne chaque jour. J’ai quitté ma montrer… et reçu une grâce de vivre pleinement chaque instant ! »
Faustine, 24 ans, du groupe de la Communauté de l’Emmanuel
« J’ai vécu l’annulation de la Terre Sainte d’une manière particulière, persuadée que le Seigneur est toujours avec nous et sera toujours présent. »
Bérangère, 23 ans du groupe de la Communauté de l’Emmanuel
« Je me suis intéressée de plus près à la Terre Sainte ; je me suis mis à lire des articles sur la situation sur place et à prier pour la paix entre Israël et la Palestine ».
Lydie-Anne, 23 ans du diocèse de Lyon interviewée par RCF :
« En marche vers Rocamadour, nous sommes venus porter un message de paix et prier pour la Terre Sainte. Mais ce conflit lointain nous concerne aussi directement. La paix est l’expression la plus parfaite de l’amour. Ce message s’adresse aussi à nous, chrétiens, dans la vie de tous les jours, car la souffrance ne s’exprime pas uniquement avec les armes ».
Stéphane Papillard, du diocèse d’Aix et Arles interviewé par La Croix
« Le dernier jour de notre pèlerinage au Mont Saint Michel, on nous a invité à un temps de partage sur les engagements que nous allons prendre suite à ce pèlerinage pour que le feu qui s’est allumé dans nos cœurs ne s’éteigne pas. Nous avons échangé sur les engagements concrets que nous décidions de prendre. Certains vont faire l’année Samuel, d’autres vont s’engager dans une aumônerie, comme à l’Appart’ à Cergy, d’autres ont décidé de prier quotidiennement, enfin d’autres vont changer de vie en consacrant leur vie à Dieu. Petits et grands engagements pris dans le secret du cœur et confiés à l’archange Michel. (…) Nous partions pour Jérusalem, le Seigneur nous a fait prendre un détour par la Normandie. Nous avons vu la Jérusalem Céleste et notre désir de fouler la terre du Christ est encore plus vif. Nous, pèlerins du diocèse de Pontoise, nous achèverons notre marche et nous retrouverons à Jérusalem en 2015 ! »
Etienne, du diocèse de Pontoise en pèlerinage au Mont Saint Michel
« 23 juillet. Assis dans l’herbe devant le chalet des Houches, le groupe a pu exprimer sa réaction après l’annulation du pélé en Terre Sainte. Malgré une déception générale, le plan B des organisateurs a été accueilli avec joie, enthousiasme et parfois soulagement au vu des circonstances actuelles. Nous n’irons pas à Jérusalem, en tout cas pas cette fois-ci, mais direction Les Houches et le Mont-Blanc. L’aventure débute par une messe d’envoi et sur cette parole du Seigneur adressée à Abraham : « Pars, va dans le pays que je t’indiquerai ». Nous voilà parti…
Le 28 juillet, nous avons fait escale au foyer de Charité de la Flatière et avons fait l’expérience du silence, même pendant les repas : « On a d’abord l’impression qu’on est seul face à soi-même, ce qui est un peu angoissant, mais on se rend compte qu’en réalité on est face à Dieu et la solitude est comblée. »
Des étudiants du diocèse de Dijon
La Terre Sainte près de chez vous!
Paray : 9h Nous voilà « Paray » pour un départ vers Jérusalem !
20 jeunes, sacs sur le dos et chaussures lassées, nous sommes prêts à marcher sur les pas du Seigneur. Après quelques heures de bus, nous arrivons à l’aéroport international de Conques…. Mais où est l’avion ? Pas d’avion mais des pieds pour la marche, pas de désert mais des paysages à contempler, pas de tombeau du Christ mais les reliques de Ste Foy, pas de mer morte mais l’Alzou pour se laver. Vous l’avez deviné, c’est sur les pas de St Jacques que nous avons cheminé en chantant ! Que de beaux moments partagés, avec de généreux hospitaliers d’Amélie 6 ans à Pierre 87 ans. Des laudes aux complies, des enseignements aux histoires passionnantes de Mgr Rivière, de Conques à Rocamadour nous affermissons notre foi en vivant des moments de charité vraie qui nous font toucher le coeur de l’Eglise. Nous avons porté dans nos prières les habitants de Terre Sainte où nous
espérons nous rendre avec vous l’été prochain.
ULTREIA !
Des étudiants du diocèse d’Autun
Diocèses et communautés qui ont choisi de reporter le pèlerinage en Terre sainte à une date ultérieure (sous réserve) :
Nice
Bretagne
Cambrai
Chrétiens Grandes Ecoles
Grenoble
Fréjus Toulon
Evry
Créteil
Bordeaux
Assomptionnistes
Aix-Arles
Versailles
Bayonne
Toulouse
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